Les Moyens de locomotion

Les montures

Les Montures existent à Syfaria.
Les montures, comme tout les êtres vivants de l´île sont soumis aux fluctuations de la balafre de vie, néanmoins plus résistants à la fatigue que d´autres créatures syfariennes.

Il existe trois grands types d´animaux que les poussiéreux ont domestiqué pour s´en servir comme moyens de transport, et elles nécessitent bien entendu des soins et attentions différentes en fonction de leurs rusticité et de leurs caractéristiques morphologiques propres.


Les Tawhaks



Le Tawhak est un animal étrange : il mesure environ deux mètres en haut de la tête pour un garrot de 1,60 m.

Il est besoin pour monter cet animal d'un équipement spécifique : vous ne pourrez jamais l´enfourcher sans une selle et une bride adaptée, qui sont bien entendu fournis lors de l'achat.
Les poussiéreux dans l'histoire ont bien tenté de rendre la bête plus tolérante par sélection, mais ce fut et c´est encore aujourd'hui un échec criant.

Omnivore il se contentera de ce que vous lui proposerez, mais ne négligez pas trop son alimentation sous peine de voir votre moyen de transport se transformer en obèse poussif ou mourir d'inanition après une longue agonie durant laquelle vous aurez très peu de chances de le sauver.

D´une morphologie commune aux reptiles, il est à sang chaud et ne souffre pas du froid, mais garde certaines des caractéristiques de ces êtres : il ne sera jamais totalement soumis, c'est un animal à peine domestiqué et pas franchement collaborateur, mais d'une intelligence très développée : si son maître a su lui donner confiance, une relation affectueuse peut parfois se nouer avec ces étranges créatures.

Les chevaux



Le cheval est un grand mammifère domestique très répandu dans Syfaria, utilisé aussi bien pour le transport que pour l'agriculture. Herbivore, il se nourrit d'herbe et de fourrage, complétés par des céréales ou parfois de certains fruits et légumes crus.
Les races équines issues de l'espèce du cheval sont nombreuses et variées, mais les chevaux utilisés comme montures de voyage font en moyenne 1m60 au garrot, sélectionnés souvent pour leur résistance et leur endurance.
On trouve chez cette race une multitude de caractères, du placide et obéissant au fougueux presque sauvage.


Les Yloatakus



Placide et lent, il est doté d'une force exceptionnelle. Il peut rendre de grands services, mais le tout est de bien savoir le mener...

Plus ou moins apathique, c'est un genre de bovidé, en moins malin : il ne ratera pas une occasion de s'arrêter brouter une touffe d´herbe au bord de la route lorsque vous n'y prendrez pas garde et restera sur place jusqu'à raser l'entièreté de la nourriture à disposition.
Et pour bouger sa tonne et demie sans son consentement...

Utilisé seulement pour les transports les plus lourds, cet animal soufre d'un défaut principal : sa mauvaise volonté. Seuls des dresseurs émérites pourront faire de lui une bête utile, ce qui explique qu'un Yloatakus bien dressé se vende souvent à prix d'or.

D´une hauteur au garrot de 1,50 m, il est couvert d´une peau écailleuse très résistante et l'échine dorsale est blindée d´une carapace de corne protégeant un nœud de veines primordiale pour sa survie, qui se trouve sous la nuque et rayonne vers la queue.
La tête est plutôt petite et étroite, surmontée de deux ou trois cornes qui ne se développent que lors de la dernière phase de croissance. Celle ci a lieu aux environs de la fin du premier cycle de l´animal.
Sa large carrure et son pas lent mais fluide permettent de le monter à cru, d'autant plus que rares sont les membres de cette espèce à accepter et supporter une selle.

Montable, donc, mais sans confort aucun, il vous portera sur des lieues et des lieues : n'oubliez jamais quelques baumes de votre alchimiste, car votre postérieur et votre colonne vertébrale en souffriront fortement.




Les autres moyens de transports

Les navires



Les premiers navires Poussiéreux suivirent de très près l’installation des races de Poussière dans les anciennes cités Nemens du littoral.
L’idée première de certains était de rallier un hypothétique autre continent.
La première expédition fut brisée par le S’sarkh lui-même, qui pulvérisa les moyens de transport et provoqua un raz-de-marée côtier.

Depuis, la navigation, non abandonnée mais ralentie, est essentiellement côtière et fluviale pour les cités du littoral.
Rares sont les embarcations à oser d’éloigner des côtes, leurs capitaines étant sinon vus comme de fous, des suicidaires, ou des orgueilleux en quête d’exploit, que viendraient chercher le S’sarkh un jour ou l’autre.
Les navires sont généralement de taille réduite, comme les embarcations de pêche, en moyenne.
Les gros navires de la première expédition furent en effet abandonnés, pour leur lourdeur, leur incapacité à être maniés dans les bas fonds, et leur prix.

Construire un navire a en effet un coût certain, dénoncés par les populations de l’intérieur des terres.
Utiliser des bois rares ou précieux, comme ceux utilisés pour les parchemins ou objets de luxe, étant proscrits, les armateurs durent se tourner vers des bois plus « conventionnels », le Bois du Tertre restant une référence en la matière.
Les cités portuaires poussiéreuses sont Jypska et Lerth, ainsi qu'Utrynia construite au bord d'un lac.


Les vaisseaux volants


Souvent source d’émerveillement et stupéfaction pour le Poussiéreux qui en voit un la première fois, les vaisseaux Nemens sont réputés par delà toute l'île pour assurer avec sécurité et déférence des voyages qui sans eux seraient souvent mortels...
Leur système repose sur une combinaison d’air chaud et de turbines, qui leur permettent d’assurer des voyages dans la plupart des conditions météorologiques.
Les transports Nemens peuvent présenter quelques particularités entre eux, mais ils gardent toujours un plan identique.

A l’avant, le poste de pilotage, interdits aux passagers, renferment les Nemens qui guident l’appareil.
Puis une grande pièce, faisant office de salon ou salle à manger.
De là, part le couloir en direction des appartements. Un transport Nemen renferme en moyenne une quinzaine d’appartements, et deux suites, permettant de faire voyager une cinquantaine de personnes, en plus des membres de l’équipage.
A l’arrière du transport, se trouvent les salles des machines, les quartiers de l’équipage et les salles « autres » (armurerie, cuisine…).
Enfin, le pont du transport, fait le tour de l'habitacle central.
Prolongé vers l'avant, mais exigu sur les côtés, la présence des voyageurs à l'extérieur est donc tolérée seulement si ils ne gênent pas les manœuvres.
Et qu'ils ne souffrent pas du mal de l'air ...

Les Transports Nemens voyagent entre différentes « stations » réparties sur Syfaria.
Chaque faction a sur son sol une station de Transport.
Celle-ci est constituée d’un bâtiment de stockage servant d’abri pour les ballons, d’un bâtiment central faisant office de guitoune, ou se vendent les billets et sont accueillis les visiteurs, et une caserne, à partir de laquelle des guerriers Nemens surveillent ces points névralgiques.

On a déjà pu voir des vaisseaux volants Nemens dits « de guerre », mais jamais un Poussiéreux n’a pu y mettre les pieds.
Ils participent ainsi à la légende de l’invulnérabilité des dirigeants de l’île.





(les parties sur les navires et les vaisseaux volants ont été élaborées par Heltaïr)